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1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 14:17

 

        Voilà quelques récits de voyages pour agrémenter vos soirées ! Alexandra David Néel  est une femme exceptionnelle, fascinée par la civilisation tibétaine, elle est prête à tout pour découvrir Lhassa, la capitale interdite et nous raconte ses aventures ...

Louise Eugénie Alexandrine Marie David, née en 1868, est une femme hors du commun à plus d’un titre. Tout d’abord sa famille : son père, instituteur, était franc-maçon et de souche huguenote ; sa mère était belge, d’origine scandinave et sibérienne, et catholique. Comment alors, ne pas avoir l’esprit curieux et ouvert ? Assez tôt Alexandra s’intéresse aux idées anarchistes de son époque et au milieu des féministes.

 

PHOTO Xiao Long

 

On ne peut guère la définir en un mot : Chanteuse d’opéra (elle chanta à l’opéra d’Hanoï, puis à Athènes, à Tunis…), cette  orientaliste, éminente tibétologue, est aussi journaliste, franc-maçonne, écrivaine et exploratrice. Elle vécut jusqu’à l’âge de 101 ans… A 100 ans et demi, elle demanda le renouvellement de son passeport, et l’avenir semblait encore lui appartenir !

A lire sa biographie, il n’est pas étonnant qu’elle ait été, en 1924,  la première femme d’origine européenne à séjourner au Tibet, à Lhassa.

C’est à Tunis, en 1904 qu’elle épouse Philippe Néel, ingénieur en chef des chemins de fer tunisiens, et même si leur vie commune se termine en 1911 (3ème départ en Inde d’Alexandra), ils resteront en contact de longues années encore. Il faut dire que ce voyage, qui devait durer 18 mois, dura en fait 14 ans…

PHOTO Xiao Long

Au cours de ce périple, elle visita de nombreux monastères bouddhistes et rencontra celui qui devint son fils adoptif Aphur Yongden.

Elle apprit le tibétain,  reçut les enseignements de célèbres ermites, passa la frontière tibétaine à deux reprises et ne rêvait que d’atteindre Lhassa et d’y entrer.

A cause de ces tentatives, Alexandra fut expulsée du Sikkim en 1916!

Ne pouvant rejoindre l’Europe alors en guerre, Alexandra et Yongden vont en Inde, puis au Japon et en Corée, avant de s’arrêter en Chine qu’ils traverseront d’est en ouest. Après le désert de Gobi et la Mongolie, ils arrivent au Tibet. Huit mois difficiles, d’immense solitude et de privations dans le « Pays des neiges ». C’est alors que déguisée en mendiante, accompagnée de Yongden, elle atteint Lhassa, en 1924.

Tout au long du voyage, elle fut attentive à son costume, à sa coiffure, modifiant ce qui devait l’être pour se « fondre « dans la masse ». Elle sera finalement démasquée pour  propreté excessive (elle se lavait quotidiennement dans la rivière !) Les autorités les laissèrent partir cependant et ils purent continuer leur périple…

Ce n’est qu’en 1928 qu’elle reviendra en France et s’installera à Dignes. Elle y écrivit de nombreux livres et se lança dans une tournée de conférences en France et en Europe. En 1937, Alexandra reprend le chemin de la Chine, en pleine guerre sino-japonaise. Elle y voit les horreurs de la guerre, les famines, les épidémies et erre à travers la Chine jusqu’à rejoindre l’Inde en 1946 avant de retrouver sa maison de Dignes.

Ses cendres seront transportées  à Vârânasî afin d’être dispersées dans le Gange. 

 

Les récits de voyage sont peut-être un peu passés de mode et pourtant… c’est une lecture captivante !

 

PHOTO Xiao Long

Alexandra David Néel nous laisse de nombreux écrits sur l’Inde, le Tibet, le bouddhisme et… quelques phrases pour nourrir nos réflexions :
« Mieux vaut s’accommoder des choses ou les briser que de pleurer à la lune. »

« Ce qu’il faut chercher et trouver, c’est la douceur sereine d’une inébranlable paix ».

« Il fait froid parce qu’on regarde là où il n’y a pas de chaleur ».

« Négliger les petites choses sous prétexte qu’on voudrait en faire de grandes, c’est l’excuse des lâches. »


 

« La forteresse de la méditation », « Samten Dzong », la maison d’Alexandra existe toujours, elle est à présent centre culturel et musée. Le site :

https://www.alexandra-david-neel.fr/a-propos/

 

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Published by Xiao Long - dans DES PAGES et DES IMAGES
25 décembre 2021 6 25 /12 /décembre /2021 20:43
PHOTO XIAO LONG

 

Les oiseaux ne laissent qu'un chant éphémère ;

l'homme passe, mais sa renommée survit.

 


 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
25 décembre 2021 6 25 /12 /décembre /2021 19:38

 

🚚  Distance de sécurité…  🚙

Dans la Chine ancienne, le salut à distance représentait une sécurité : ne sachant pas toujours à qui l’on a à faire, la prudence était de mise. (Finalement en cette longue période de Covid, c’est ce qu’on nomme « distanciation sociale ») Pour peu que votre interlocuteur connaisse  quelques techniques de Qin-na-shu (l'art des saisies et des clefs), se laisser saisir la main aurait pu s’avérer aventureux ! Donc, pas de « shake hands »… (On n’a pas à se demander si l’autre a les mains propres ?)

C'est ainsi que le salut à distance était à la fois un signe de politesse et la meilleure façon de prévenir une mauvaise intention.

 

Le salut est aujourd'hui pour nous et dans nos écoles un signe rituel qui permet à tous les pratiquants d’une même discipline de se reconnaître comme faisant partie d'une même famille, d’une même école. Les saluts peuvent d’ailleurs varier d’une école à une autre. Ils sont dans tous les cas toujours symboliques. 

 

Le salut de l’école de Maitre Zhang Guang De :

La  main gauche est posée sur la zone Dan Tian, pendant que la main droite est levée, ouverte devant soi, doigts vers le ciel.

Pourquoi ?

La main sur la zone Dan Tian s’explique aisément. Là  est l’énergie. C’est d’ici qu’elle part et c’est ici qu’elle reviendra. Le Dan Tian est notre centre énergétique et notre centre de gravité. Ce geste signifie aussi que l’on prend soin de soi et de sa santé, que l’on sera bienveillant pour soi et envers les autres.

L’autre main salue comme le font les moines Shaolin, et

Maître Zhang Guan De donnait, il y a quelques années, l’explication suivante :

 

PHOTO Xiao Long

Un jour, un moine venu d'Inde  arrive à Shaolin comme missionnaire du bouddhisme. Il est un grand maître. Un bonze voulut devenir son élève, mais le maître n'était pas sûr de la sincérité de l'élève.

Un jour, donc, 53 ans après Jésus Christ, le 9e jour du dernier mois, il faisait très froid et il y avait une tempête de neige. La neige tombe abondamment, il fait froid, mais le jeune bonze reste immobile. Le maître demande alors au jeune bonze ce qu'il fait ici.

"Prenez-moi comme élève, maître".

Et le maître répondit en ces termes:

"Si vous voulez avoir la méthode authentique, il faudrait que la neige soit rouge, mais la neige est blanche !".

En entendant ces mots, l'élève se coupe le bras et la neige devient rouge sang.

C'est ainsi que, dès lors, à Shaolin, on ne salue plus qu'avec un bras.

 

La main droite ouverte, présentée seule devant soi, semble rendre hommage à Huike (le jeune bonze de l’histoire), premier disciple de Bodhidharma (le maitre). Les légendes comme souvent sont nombreuses et variées… Voici ce que l’on « sait » du personnage :

 

Qui est HUIKE :

Huike (慧可) ou Dazu Huike (大祖慧可) est le deuxième patriarche du Chan (Zen) en Chine. Une variante de son nom en Chine est Sengke (僧可).

C’est en 528 que, doté d’une solide éducation confucianiste et taoïste, il serait allé à la rencontre de Bodhidharma. Huike cherchait un maître « capable de libérer l’élixir de la compassion universelle afin de sauver tous les êtres sensibles » et se serait tranché le bras gauche pour prouver la sincérité de sa démarche et son engagement.

 

 (Même si… selon le « Nouveau Recueil de biographies de moines éminents », d’aucuns disent que son bras fut tranché ultérieurement par des brigands, ce qui rend la chose plus prosaïque).

Bodhidharma lui a transmis son enseignement contemplatif, lui confiant les quatre volumes du Soutra de l’Entrée sur l’Ile (Léngjiā ābāduōluó bǎojīng) qu’il jugeait convenable pour délivrer les Chinois !

 

Voilà donc pour la petite histoire…. Xiao Long vous salue bien !

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans QI GONG
18 décembre 2021 6 18 /12 /décembre /2021 13:29

 

 

Le cerisier qui fleurit en hiver

est un imbécile.

 

PHOTO XIAO LONG

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
18 décembre 2021 6 18 /12 /décembre /2021 13:25

 

Le Tai Ji Quan n’est pas une activité comme d’autres qui relèvent plus du divertissement ou de l’occupation… C’est une école de vie. Il nous apprend à nous accepter comme nous sommes, à faire avec ce que l’on a, à notre rythme à nous. 🐌

Il s'inscrit dans un long processus. On y vient d’ailleurs rarement par hasard. L'idée d'aller voir pratiquer et de pratiquer soi-même le Tai Ji Quan est déjà un pas sur le chemin. Ce n'est que le premier !
Mais sans celui là, rien ne serait...

 

PHOTO Xiao Long


Il faut ensuite apprendre à se considérer comme un éternel débutant, rester modeste, se réjouir de chaque progrès et penser positivement en regardant le chemin qui a déjà été parcouru. Si l'on recherche la perfection au sens où on voudrait l'atteindre pour pouvoir cocher la case: "C'est fait! C'est acquis!", il vaut mieux choisir une autre activité... le tricot, la peinture, le bricolage 😊

 

Il n'y a pas de fin à l'apprentissage du Tai Ji Quan, il y a toujours à découvrir, on peut toujours avancer. Il faut donc "ménager sa monture", la route est longue... et il faut savoir aussi admirer le paysage pendant le voyage, profiter de ce qui est offert,  prendre son temps.

Il n'y a aucune urgence. Cette progression est la vôtre. Il n'y a pas d'objectif à atteindre en un temps limité. C’est sans doute le point fort de cette discipline, chacun l’adapte en fonction de ses capacités, du temps qu’il peut y consacrer…


Pas besoin de se taper sur les doigts intérieurement, de se crisper, de froncer les sourcils ou de tirer la langue (encore que ça aide peut être?😛) en se disant qu'il FAUT y arriver, là, tout de suite. Pourquoi se mettre sous pression tout seul comme un grand, alors que ce n’est pas utile ?

 "Tout vient à point à qui sait attendre" (et il n'est pas chinois celui-là de proverbe! C'est qu'on en a aussi nous, des proverbes! Non, mais... et dans le même style, nous avons aussi : « Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage » ! Comme quoi la patience n’est pas l’apanage des orientaux…)

 

PHOTO Xiao Long


Pratiquer devient alors un plaisir: bien sûr on a du mal à l'imaginer lorsqu'on est au début de la phase d'apprentissage. C'est le moment où l'on à l'impression que le cerveau va se faire des nœuds, que l'on n'arrivera jamais à contrôler (tous) ses membres.  Que de mains et de pieds à gérer!!! 😏 On ne croyait pas en avoir autant!!!  Et, en plus, il faut se tenir droit et il faut respirer (c'est conseillé dans le stage survie!) et il faut rester détendu…

Nous avons perdu la spontanéité et la naïveté de l’enfant qui voit et imite sans se poser de question. Mais à force de vouloir tout contrôler et décortiquer, on finit par faire… pas si bien que ça ! Mais, on ne se refait pas…
😇Alors dès que l'on connait un ou deux mouvements qui ne demandent plus trop de réflexion, il faut les apprécier, se les bichonner, les faire, les refaire, se laisser porter... pour avoir une idée de ce qui nous attend, plus tard sur la route... car rien ne presse et qu’il vaut mieux faire trois mouvements où l’on se sent bien plutôt qu’une forme entière avec périscope (syndrome de la tête qui tourne à droite et à gauche pour loucher sur les copains pour savoir ce qui se passe…)

Et Xiao Long vous le dit, le long chemin vaut le détour... La preuve, il le suit toujours avec autant d'enthousiasme et toujours plus len-te-ment!

Allez, haut les cœurs, on y retourne !!!

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 16:42
Photo Xiao Long

 

 

Petit chien qui aboie

ne devient pas plus grand

 

(proverbe pas chinois, mais ça pourrait!)

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 16:35

Souvent dans nos pratiques, il est question de Dāntián. Mais c’est quoi au juste ? En fait, il y en a trois, même si souvent, on ne parle que d’un !

 

Les  trois champs de cinabre (Dāntián) sont en relation avec la trinité taoïste Terre, Homme, Ciel.

 

Le champ de cinabre inférieur, xià Dāntián 下丹田, est une zone qui se situerait environ trois doigts sous le nombril, au centre du corps, au niveau du point Qihai 气海. Il correspond à la Terre. C'est le Dāntián dont nous parlons le plus, c'est vers lui que nous ramenons l'énergie en fin d'exercice par exemple, c’est sur lui que se posent les mains.

 

Le champ de cinabre médian, Zhōng Dāntián 中丹田, se situerait dans la poitrine,  au niveau du plexus solaire ou entre les seins, au niveau du point Shanzhong 膻中. Il correspond à l’Homme.

 

Le champ de cinabre supérieur Shàng Dāntián 上丹田, se situerait dans le crâne, au niveau du point Yintang 印堂 entre les sourcils. Il correspond au Ciel.

 

Il est à noter que selon les pratiques de qi gong, de méditation ou d'acupuncture, ces zones  "fluctuent"...

De fait, les médecins chinois n’étudient pas les champs de cinabre et ne les utilisent pas dans leur pratique. (Certains utilisent même le nombre d’or pour situer les trois dāntián. Ils situent le champ de cinabre inférieur à 0, 618 de la longueur du corps, le champ de cinabre médian à 0,618 de la longueur du torse, et le champ de cinabre supérieur à 0,618 de la longueur de la tête. Allez, tous à vos mètres de couturière !)

 

Photo Xiao Long

Il ne faut pas oublier que si la dimension «médicale » existe (médicale au sens MTC, c’est-à-dire l’allusion à des points d’acupuncture), ce n’est pas la seule dimension à considérer. L’aspect philosophique, plus spirituel est à prendre ne compte.

 

Pourquoi « de cinabre » ?

Le cinabre (Dān ), aussi appelé « sang de dragon », ou « dragon rouge », est un terme provenant de l’alchimie. Il s’agit de sulfure de mercure.  Dans son Histoire Naturelle, Pline l’appelle « Cinabre des Indes ».

Au IVème siècle avant notre ère, le taoïsme qui se développe, rassemble et systématise les connaissances cosmologiques, initiatiques et magico-techniques des confréries de forgerons. Grâce au précieux cinabre, les alchimistes taoïstes peuvent extraire l'or du minerai  et en produire de plus importantes quantités que par l’orpaillage, procédé lent, aléatoire qui ne permet que d’obtenir peu de chose…

 

C’est ce cinabre précieux qui contribue à obtenir une « pilule d’immortalité » ou un élixir de longue vie :

Sous les Han (206 av. J.-C. - 220 après J-C.), plusieurs seigneurs se seraient  empoisonnés grâce à ces fameuses pilules d’immortalité fournies par leurs alchimistes.

Ce qui est un comble puisque au lieu de devenir immortels, ils n’en sont morts que plus vite ! Mais l’idée est que ce pigment rouge, comme le sang, ne pouvait que nourrir la vie, l’or, quant à lui , préservait le corps…

 

 Ce terme « de cinabre » se retrouve donc souvent. On en vient ainsi peu à peu à utiliser le vocabulaire de l’alchimie externe (wàidān 外丹, « cinabre externe »),  pour qualifier des pratiques alliant travail du corps et de l’esprit (gymnastique taoïste, Qi Gong, méditation...), relevant alors d’une alchimie interne (nèidān 内丹, en fait « cinabre interne ») sans aucun doute moins "toxique" !

 Dans l’alchimie interne, ce sont l'esprit, le souffle et l'essence (shén qì jīng   ) qui sont utilisés comme matériaux pour accéder à l’immortalité.

 

Il semble que le terme nèidān apparaisse pour la première fois dans les « Techniques respiratoires du maître de l’épée mystique » (靈劍子服氣訣) de Xu Xun (許遜) sous les Jin orientaux  (265-420).

A cette époque, Gě Hóng葛洪, (283-343), un fonctionnaire intéressé par le taoïsme, le confucianisme, la stratégie, les arts militaires et les pratiques taoïstes visant à l’immortalité physique, écrit le « Traité ésotérique et exotérique du Maître qui embrasse la Simplicité ».

Il pense que l'immortalité physique est accessible à tous. Il suffit de comprendre les lois de la nature et de les suivre. A la fin de la dynastie Tang (618-907),  l’alchimie interne semble avoir pris le pas sur l’alchimie externe dans la recherche de l’immortalité.

 

Comment ça marche?

 

L’alchimie interne utilise les « trois trésors »  (sān bǎo 三寶) que sont l’essence ( jīng  ), le souffle ( ) et l’esprit (shén ) dans sa recherche de l’élixir de longue vie.

Dans le champ de cinabre inférieur, l’essence est raffinée et transformée en souffle. Dans le champ de cinabre médian, le souffle est raffiné et transformé en énergie spirituelle. Dans le champ de cinabre supérieur, l’énergie spirituelle est raffinée et réintégrée à la vacuité, le Tao.

 

Première étape: l’essence s’accumule dans le bas-ventre et remonte vers le sommet de la tête en empruntant le méridien Dū Mài; 督脉, Vaisseau Gouverneur (dos, à partir du périnée, il aboutit à   l’intérieur de la lèvre supérieure  en suivant le long de la colonne vertébrale jusqu’à la tête la tête.). Puis l’essence redescend par le méridien Rèn Mài; 任脉),  Vaisseau Conception (devant, du périnée, il aboutit finalement dans les orbites des yeux, en passant par le milieu de l'abdomen et à travers la joue.).

Cette circulation transforme l’essence en souffle et dans le ventre se forme le "cinabre", comparé à une goutte de rosée, une "perle" formée de souffles yin et yang.

 

Etape 2: Dans le champ de cinabre médian, la perle de lumière devient un embryon de souffle qu’on entretien afin de le transformer en énergie spirituelle.

 

Etape 3: l'énergie spirituelle naît dans la tête, et peut sortir du corps ou y entrer par la fontanelle, suivant la volonté de l’adepte. Cet "enfant de lumière" est entretenu par des moyens spirituels pour être intégré à la vacuité, le Tao.

 

Recette d’immortalité bien complexe…

 

On comprend mieux ainsi pourquoi les noms de mouvements de certaines écoles de nos disciplines  évoquent « l’enfant » : c’est l’état que l’on cherche à retrouver pour sa jeunesse bien sûr, mais aussi pour sa pureté, sa simplicité…

Restons toutefois réalistes : si nos exercices sont source de bienfaits, (tranquillité de l’esprit, relaxation du corps, respiration plus consciente, meilleure mobilité … entre autres) il ne faudrait pas penser que nous allons nous mettre à galoper, infatigables  comme des gamins dans une cours d’école ou que nous allons rajeunir. Il ne faudrait pas penser non plus que notre pratique va guérir tous nos bobos! Bref, ne pas confondre Tai ji quan, Qi gong et magie…)

 Mais nous pouvons grâce à une pratique régulière, nous attendre à un mieux-être mental et physique –et –ce n’est déjà pas si mal !

 

 

 

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Published by Xiao Long - dans Points Méridiens Energétique
7 décembre 2021 2 07 /12 /décembre /2021 12:41

 

7 fois à terre

8 fois debout

 

Photo Xiao Long

 

 

 

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
7 décembre 2021 2 07 /12 /décembre /2021 12:39

"Zhi", les doigts, une technique que l'on rencontre assez peu dans les enchaînements, cette technique se fait soit paume vers le bas, soit paume vers le haut.

Dans la forme 24 mouvements, nous la trouvons dans "Gao Tan Ma" que l'on traduit par "flatter l'encolure du cheval" ou "caresser la crinière du cheval" ou "déterminer la hauteur du cheval" (?) ou encore "saisir la bride du cheval"... ou encore "regarder au loin du haut de son cheval"...  bref, une chose est sûre, il y a bien un canasson dans l'histoire...

Et dans la forme 48 nous trouvons Bai She Tu Xin ("le serpent blanc darde sa langue" (inquiétant)  ou "crache son venin"... (euh, moins sympathique déjà...).

 

Photo Xiao Long

 

Les doigts sont pointés vers l'avant, le pouce collé, la main plate, il faut tout de même éviter trop de tension dans les doigts, et rester souple (bien sûr). Même si l'on imagine que l'on pique... on le fait en douceur, façon Tai Ji Quan!

P.S: Mesdames, évitez les ongles très longs pour l'application martiale, à moins d'un partenaire très compréhensif ...

Cette technique, paume vers le haut,  se retrouve dans nos formes par exemple dans "la main qui transperce" qui peut être interprétée comme un piqué simple ou aussi comme une poussée avec le dos de la main, une forme de peng.

Comme toujours, une technique peut avoir des applications diverses selon les écoles et nous savons bien que nos techniques portent le même nom, mais que nos interprétations divergent et voilà bien toute la beauté de notre pratique.

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
7 décembre 2021 2 07 /12 /décembre /2021 12:35

 

 

Tes yeux peuvent voir les étoiles,

 mais ils ignorent ton nez

parce qu'il est trop près...

 

 

 

PHOTO XIAO LONG

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES

Recherche

 Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.

Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.

https://www.taijiqigongevreux.com/

 

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