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4 novembre 2023 6 04 /11 /novembre /2023 14:35

 

Le sourire est une expression qui ouvre les portes. Xiao Long qui fut un grand voyageur sait d’expérience qu’un simple sourire permet de communiquer avec tous, où que l’on se trouve et quel que soit le pays. C’est une sorte de langage universel, compris de tous, il donne le ton de la « conversation », de l’échange qui s’en suivra.

Le sourire a un réel pouvoir, qu’il soit extérieur et adressé aux autres personnes qui nous entourent, ou intérieur et adressé à … nous même !

 

PHOTO Xiao Long

Sourire taoïste…

Dans les temps anciens, les maîtres taoïstes enseignaient déjà que le sourire intérieur était garant d’une bonne santé, procurant bonheur et longévité. Grâce à ce sourire, une harmonie intérieure s’établit. Le cœur est calme, l’esprit est calme, nous pouvons prendre conscience de notre être et - en allant plus avant par la suite -  apprendre à nous renforcer grâce à cette énergie positive.

Selon les taoïstes,  le sourire attire à nous et transmet l’énergie de l’amour et de la joie qui a le pouvoir de réchauffer et de guérir.  On utilise cette pratique du sourire intérieur pour rétablir l’activité dans les glandes et les organes et les maintenir à un haut niveau de performance, ce qui augmente la conscience de soi et la confiance en soi.

Le sourire intérieur est donc une ancienne méthode taoïste de relaxation profonde et de guérison.  Cette pratique se fait en position assise, les pieds au sol, le dos bien droit, les yeux fermés. 

 ‘’Projetez votre propre visage qui sourit ou le sourire de quelqu’un que vous aimez devant vous et laissez entrer ce sourire dans vos yeux.’’ 

 La base de cette relaxation-méditation est interne.  L’objectif est de nous occuper à relaxer l’intérieur de notre corps : les yeux, le visage, les organes, le cerveau et la colonne vertébrale. 

C’est donc une pratique de méditation qui nous apprend à entrer en contact avec ce qui est à l’intérieur de nous, à accorder notre attention à nos organes, apprendre à leur sourire et à les aimer (après tout, si on est encore en vie… on le leur doit… Ils en ont du boulot nos petits organes, on peut bien leur accorder 5 minutes).  De cette façon, le stress et les émotions négatives seront transformées en aptitudes créatrices et curatives, ce qui augment la quantité et la qualité de l’énergie vitale.

NB : Le taoïsme, sous des formes très diverses, est très présent dans la culture chinoise. Certains textes sont particulièrement intéressants, comme le Dao de Jing ou le Zhuang zi. Pour certains c’est une religion, pour d’autres une philosophie… Mais c’est un autre sujet !

 Le sourire intérieur :

se pratique en quatre étapes.  D’abord, nous pratiquons le sourire dans :
1. Les yeux et le visage
2. Les yeux et les organes internes : cœur-poumons-foie-rate-reins
3. Les yeux et la voie digestive.
4. Les yeux, le cerveau et la colonne vertébrale.

Pourquoi les yeux sont-ils aussi « présents »?  Ils sont rattachés au système nerveux autonome qui est lui-même relié aux organes et aux glandes.  C’est la première partie du corps qui reçoit les signaux émotionnels.  En situation de stress ou de danger, les yeux peuvent accélérer l’activité des glandes et des organes, mais lorsque les yeux restent calmes et détendus, ils peuvent aussi ralentir leur activité. 

 

Bien sûr, comme toujours dans ce genre de chose, la démarche parait simpliste et on se dit que s’il suffisait de sourire pour tout arranger, on s’en décrocherait quotidiennement la mâchoire … et on vivrait sur un petit nuage…

En fait apprendre à se sourire n’est pas si évident, il faut changer son attitude vis-à-vis de soi-même : être plus tolérant envers ses limites, plus chaleureux envers soi …

Pour ceux qui pensent que notre petit monde ne nous donne pas vraiment l’occasion de se marrer tous les jours et qui doutent de l’efficacité du sourire intérieur, Xiao Long attire leur attention  sur le fait que ce moment méditatif est une parenthèse dans un monde (souvent) hostile, un monde où la tendance est à la dispersion, au « zapping » ; c’est l’instant que l’on s’accorde à soi-même, où l’individu s’intéresse à lui-même : un peu d’égocentrisme ne fait pas de mal… car pour s’occuper des autres, il faut d’abord s’occuper de soi : « On ne peut pas donner ce que l’on a pas », dit une maxime.

 Le sourire intérieur nous aide à prendre conscience de ce qui est, à transformer les forces négatives en forces positives et à mieux contrôler nos émotions : c’est ce que les taoïstes appellent ‘’monter le dragon’’ ou la force émotive. 

Cet héritage de la tradition taoïste nous aide à renouer avec les aspects positifs de la vie, à redécouvrir les sentiments de  joie, d’amour, de courage, de bonté, d’ouverture aux autres, d’honnêteté, de douceur, etc. que nous avons tendance à étouffer sous la pression du stress.  Si nous sommes détendus, nos organes aussi sont détendus et « travaillent » dans de meilleures conditions.

Allez, un petit sourire !!!!

PHOTO Xiao Long

 

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8 juillet 2023 6 08 /07 /juillet /2023 12:37
PHOTO Xiao Long

 

Faire son ménage est une chose  très moyennement passionnante, il faut l’avouer- et voilà qu’on veut nous le rendre thérapeutique ! Si ce n’est pas beau le progrès !

Il y a tant de façons de méditer… la dernière en vogue proposée est – nous dirons une forme de méditation en action !

Donc, on croyait jusqu’ici que ranger, dépoussiérer, trier était une vraie corvée, mais non, pas du tout !!! C’est le moyen d’accéder à un bien-être !

Comment faire ?

Au lieu de nettoyer le weekend la saleté de la semaine en maugréant, il faut se rendre compte que l’on se vide la tête en même temps – comme si l’on méditait… Bref, on enlève les moutons dans les coins et on vide les tiroirs du cerveau… (et non, on n’en profite pas pour ressasser toutes les choses négatives qui nous sont tombées dessus cette semaine !)

Il y a des bazars organisés pourtant !!!

... Et d’autres pas !

 On crée un espace propre, net, duquel on élimine les parasites et qui nous permettra de goûter à une certaine forme de sérénité. Cela ne signifie pas avoir un intérieur désincarné tout beau comme une photo extraite d'un magazine de décoration- on y vit quand même!!! Mais... dépouillé des inutiles.

Une fois le ménage fait, les objets superflus rangés ou jetés ou donnés (c’est encore mieux !), on peut se reposer dans un espace libéré.

L’idée est simple et n’est pas nouvelle : intérieur et extérieur communiquent. Si votre intérieur extérieur (alors déjà, vous ne suivez plus !)- votre maison- est en désordre, alors votre monde intérieur est à son image…

Ce n’est pas faux, et même vrai… de là à parler de méditation… Petit dragon a un doute et le voit plutôt comme l’application d’une des règles de base du Feng Shui.

Le Feng Shui insiste sur le bon placement des objets dans une pièce pour permettre au Qi de circuler harmonieusement. Pour ce faire, il faut faire des choix et ne pas forcément garder des choses qui ne servent plus à rien, la pile de journaux des années précédentes, les vieilles chaussures entassées sous les chaises, les tapis roulés sous les lits, les cartons empilés sur les armoires, sans parler de tout ce qui est conservé à droite et à gauche, vis, clous, morceaux de bois et autres indispensables au bricolage - et qui « pourrait peut-être servir un jour »…

Mais l’expérience prouve que la plupart des objets qui n’ont pas été utilisés depuis une ou deux années, ne le seront plus jamais… (On a dit « la plupart », il peut arriver que l’on cherche ensuite désespérément le bon bout de ficelle pour ce carton là… le bout que l’on a jeté… Il faut bien une exception pour confirmer la règle.)

Et donc... c’est le « ménage de printemps », que l’on peut faire en toute saison d’ailleurs: il n’y pas de saison idéale pour un grand nettoyage -méditatif ou pas- mais certainement bénéfique ! L’essentiel est de faire un peu de vide !

Trier signifie choisir, prendre des décisions, classer, mettre au clair, redécouvrir parfois, gagner de l’espace, rétablir un équilibre harmonieux et gagner en énergie.

Voilà qui permettra d’être dans un intérieur aéré qui favorise le repos et la mise en place de nouveaux projets… et la méditation...

 

PHOTO Xiao Long

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Published by Xiao Long - dans MEDITATION RELAXATION
1 janvier 2023 7 01 /01 /janvier /2023 14:24

 

                     Voilà une période de l'année où souvent l’agitation règne, fêtes, soirées familiales et amicales, qui demandent quelques... préparatifs! Il faut ensuite retrouver son calme et peut-être enfin songer à prendre un peu de temps pour soi et s'accorder de vraies parenthèses - pas forcément de longues heures  (où irait-on les chercher?) - plutôt de petits moments bien à soi pour se re-la-xer.

Après tout, c’est parait-il la période des bonnes résolutions… alors…

 

PHOTO XIAO LONG

 

La Détente:

Pour décompresser simplement, il faut se trouver un moment où l'on sait que l'on ne sera pas dérangé, l'idéal étant une maison VIDE (rare!), l'extérieur est aussi assez sympa, mais en cette saison, il faut une grande motivation pour s'asseoir en zazen sur sa terrasse... Avantage, là, il n'y aura personne...  Enfin, peut-être un chat qui passe ? Un écureuil ?

Si vous êtes en ville, s’installer en extérieur est un vrai challenge, surtout au début : il va falloir composer avec les bruits divers.

Mais accepter les bruits quels qu’ils soient fait partie du jeu !

 

Certains vous dirons qu’il vaut mieux se poser le matin, d'autres le soir... Xiao Long vous dit "Dès que c'est possible". L’important, c’est de le faire, et l’idéal d’en faire une sorte de rituel, afin de conserver plus facilement cette nouvelle bonne habitude !

 

Installez vous confortablement, dans votre pièce préférée, avec vos petits coussins si besoin... téléphone coupé (pour éviter les coups de fils intempestifs des vendeurs de cuisine, de salons, des aménageurs de combles, des belle-mères,  etc...), dans la position qui vous convient, debout, assis, allongé, peu importe, l'essentiel est d'être à son aise et de ne ressentir aucune tension. Il vaut mieux prévoir une petite laine  (on va rester immobile un moment).

Bref, on s'installe, on fait son nid, comme les gamins avec leurs doudous et on est bien. Alors on peut commencer à se détendre.

On commence par détendre le visage, vérifier que le front soit lisse (la relaxation est un super antirides!), les yeux fermés sans pression, les joues souples, mâchoires relâchées (on les laisse descendre, comme le loup de Tex Avery devant une jolie fille!).

Puis on détend le cou, la nuque. Ces zones sont souvent les plus tendues, les plus difficiles à relâcher et à contrôler. Et on continue son chemin, détendant le dos, la poitrine, le ventre, les jambes, le tout en détail et jusqu'aux orteils.

Il faut prendre son temps, ne rien brusquer, insister sur les zones sensibles, revenir sur les endroits où des tensions se recréent, jusqu'à ce que tout le corps soit détendu. Là on pourra accorder toute son attention à sa respiration, l'affiner, la réguler, l'approfondir...

Et quand on décide enfin de reprendre pied dans la réalité, le chemin de retour se fait tranquille, les yeux s'ouvrent doucement, on reprend conscience. On peut se frotter les mains, les bras, les jambes, les pieds, le tout en douceur: hors de question de bondir et de repartir sur les chapeaux de roues!
 

Le Problème:

Si une question ressurgit sans cesse, du genre "LE" problème récurrent qui vous empoisonne l'existence, on peut essayer de prendre de la hauteur au cours de ce moment de relaxation (si, ça peut marcher!!!).

Il suffit de s'envoler, comme un oiseau, de monter haut dans le ciel (en imagination, bien sûr!) et de regarder en bas: les maisons, les arbres sont minuscules, les gens ne sont que de petits points sombres ... On monte encore plus haut, tout rapetisse encore, on voit la terre qui tourne (eh, oui!, elle tourne ! ) et de là haut , votre problème n'est plus qu'un ridicule grain de poussière , il suffit d'un souffle pour le faire disparaitre... plus loin, très loin...

 C'est à ce moment que l'on prend une bonne inspiration et on expire en ouvrant les yeux et (c'est magique!) le problème a disparu!

Enfin... Au moins pour un moment ! Mais, même si on ne gagne que quelques jours de calme, c'est toujours bon à pendre!.

Munis de ces quelques informations, il ne vous reste plus qu'à couper ordinateur et téléphone, sauter sur le coussin et la couverture les plus proches et vous DETENDRE...

 

PHOTO Xiao Long

 

 

 

 

 

 

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12 février 2022 6 12 /02 /février /2022 14:12

 

La méditation assise et silencieuse est celle que préfèrent les Français, paraît-il. Peut-être pourriez-vous utiliser un peu de votre temps libre (ou pas… après tout le temps libre est bien celui que l’on se libère…) pour tester cette forme de recentrage agréable.

 

PHOTO Xiao Long


Il suffit de se poser, de s’asseoir confortablement (inutile d’essayer de se faire des nœuds dans les jambes avec des « Aie ! » et des «Ouah ! » pour ressembler à un yogi « pro »), il faut être à l’aise :

On peut s’asseoir sur le sol, sur un tapis, un zafu, un gros pouf,  ou sur une chaise (pas un canapé, tout de même !), dos et nuque à la verticale. Si vous êtes assis sur un siège, tenez-vous droit, sans contact avec le dossier de votre siège, et les pieds à plat sur le sol, jambes à angle droit (et non repliées sous la chaise ou chevilles croisées).

 Peu importe la hauteur de l’assise, il faut être bien pour se détendre. Si la position est contrainte ou inconfortable, ce sera contre productif puisque la détente ne pourra pas s’installer… autant aller faire autre chose !

 

Si vous êtes au sol, ancrez-vous bien dans la terre, laissez tomber les genoux : l’idéal est que les genoux soient posés au sol. Deux solutions, ou bien on est « hypersouple » et ils descendent tout seuls ou… pas. Dans ce cas, on choisira un coussin ou zafu assez haut, épais pour soulager les hanches et nous aider à libérer les genoux.

On peut aussi placer un plaid sur les jambes ou les épaules éventuellement pour que ce soit chaud et confortable. On peut rester ainsi 10, 20 30 ou 40 minutes. Soyons modeste pour commencer…

Fermez les yeux, respirez normalement. Restez autant que possible immobile, ne modifiez votre posture que si c'est absolument nécessaire, et faites-le alors en douceur, sans mouvement brusque. Concentrez-vous sur le mouvement du ventre, à chaque inspiration et expiration.

 

Au bout de quelque temps votre attention sera sollicitée par d’autres choses, lorsque cela se présente, laisser aller votre attention vers ce bruit, cette odeur, cette pensée, examinez la chose, faites-en le tour et revenez à votre respiration.

Il ne faut pas s’en vouloir de s’être laissé distraire un moment de sa respiration, on reste vigilant, on suit, on accepte ce qui passe, on est présent puis on revient au souffle.

Si la posture assise est difficile pour vous, pourquoi ne pas commencer allongé… l’essentiel est de commencer… (sans s’endormir si possible… encore que : quelle meilleure preuve de relation que de piquer un petit roupillon ?)

Facile donc ! : il n’y a qu’à se poser… Le plus difficile : se poser !

 

PHOTO Xiao Long

 

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22 décembre 2018 6 22 /12 /décembre /2018 14:24

Le singe est un animal sympathique, vif, malin,  agile… Les Bouddhistes et les Taoïstes ont une expression qui repose sur cette image : « Le singe de l’esprit ». On retrouve ce singe dans  différentes traditions orientales et ce depuis bien longtemps !

Notre esprit trop souvent est un petit singe qui saute de branches en branches, agité, capricieux, fantasque, il suit le flot des pensées et ne se fixe pas.

 Ainsi cet animal nous empêche de rester concentré : l’expression chinoise   心猿    xīn yuán signifie  gibbon (Yuán), ce singe aux bras très longs… on le voit très bien avec ses longs bras bondir d’un arbre à l’autre, profitant de son élan, sans s’arrêter jamais… Il y bien quelques courts instants où il lâche prise, avant de s’agripper à nouveau à un quelconque support, mais ce moment furtif est vite passé !

 

PHOTO XIAO LONG

 

Et par moment, le singe nous fatigue à virevolter sans cesse comme un trapéziste sous un chapiteau (quel cirque !). Ce petit être turbulent finit par se comporter comme un captif qui s’affaire dans une cage et s’agite pour rien.

Nous vivons dans une double agitation : intérieure et extérieure. Nos pensées sont éphémères, mais omniprésentes et  envahissantes,  et nous voguons dans un monde instable, bruyant souvent, qui nous sollicite toujours plus. Nous finissons par nous laisser dériver en oubliant l’essentiel.

Comment apprivoiser ce sauvageon ? Car il ne s’agit pas non plus de le bâillonner ! Il a besoin de s’exprimer et nous avons besoin de lui… mais… il faut essayer de le « civiliser » un peu… Il peut devenir notre ami, si nous lui donnons un travail adapté et du grain à moudre.

Si nous nous concentrons, (une concentration légère, détendue), si nous prenons simplement conscience de notre respiration par exemple, le singe pourra souffler un peu… et les pensées qui passeront par-là (car il y en aura !), passeront en images de fond, doucement, sans nous déranger, sans nous user.

Une belle promenade en perspective...

 

Le sentier de Samatha est une représentation symbolique traditionnelle dans l’Inde et le Tibet anciens des différentes étapes de la méditation, conçue comme un travail d’« entrainement mental » pour dompter le singe en question. ..

Le sentier a  neuf étapes, et le dessin se lit de bas en haut. On y trouve trois personnages principaux : un moine, cette voix qui parle au fond de nous et nous attire vers les choses de l’esprit , un éléphant, qui représente la conscience cognitive, la réflexion intellectuelle  et le fameux  singe, qui représente la turbulence de l’esprit, le flux incessant et décousu des pensées.

1 : Poser l’esprit sur un objet : Le singe marche devant, l’éléphant court derrière lui et le moine essaie de suivre les deux animaux…

2 : Poser plus longtemps l’esprit sur un objet : L’éléphant et le singe ne courent plus, mais marchent. Ils commencent à changer de couleur progressivement, du blanc apparaissant sur le sommet de leur tête. C’est bon signe !

3 : Revenir continuellement sur l’objet : La tête de l’éléphant est tournée, il regarde vers l’arrière : cette position symbolise la métacognition, l’observation de sa propre réflexion. Le méditant se regarde fonctionner et sait revenir sur l’objet choisi.

4 : S’éloigner moins loin et moins longtemps : Le lasso du moine s’est raccourci : cela symbolise le fait que, si le méditant fait ses exercices régulièrement et plus longtemps, il fera les rappels plus rapidement.

5 : Anticiper les départs : Le lasso s’étant raccourci, le moine peut anticiper les mouvements de l’éléphant. Le moine coupe les pensées de son épée.

6 : Pacifier l’esprit : Symboliquement, le moine marche devant l’éléphant, de plus en plus blanc, et le singe, également de plus en plus blanc, suit derrière l’éléphant. On ne subit plus les pensées.

7 : Pacifier complètement l’esprit : Le singe est toujours là, mais il devenu entièrement blanc et mange dans la main du moine.

 8 : Rester concentré sur un seul point : le singe ne figure plus sur le dessin. L’éléphant est devenu entièrement blanc. On tient le bon bout !

9 : Reposer dans l’équanimité : Le moine arrête l’éléphant, et s’assied à ses côtés.

Tout en haut du sentier, le moine est monté sur le dos de l’éléphant, et brandit symboliquement l’épée qui lui permet de trancher tous les conditionnements, de s’en libérer complètement. Wouahhhh ! Là on est arrivé !

 

Donc, il ne vous reste plus qu’à saisir votre lasso et votre épée et parcourir la route…

Souhait de Xiao Long pour la nouvelle année :

Que votre singe devienne tout blanc !!!

PHOTO XIAO LONG

 

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Published by Xiao Long - dans MEDITATION RELAXATION
17 septembre 2016 6 17 /09 /septembre /2016 14:38

 

Art-thérapie par le coloriage… C’est dans l’air du temps !

Les publicités diverses annonce des moments de grande « zénitude » grâce aux cahiers de coloriages. Il faut le faire, tout de même : lorsqu’on est enfant, on gribouille gentiment en tirant la langue pour être plus concentré et on se fait taper sur les doigts « faut pas déborder », « faut pas appuyer si fort », « faut pas prendre plusieurs crayons à la fois »… et j’en passe… Bref, colorier est un vrai stress ! Eh bien, une fois adulte, on en redemande !!!!

Oui, mais pour le bon motif -si on peut dire- : pour se détendre ( ??!)

 

La recherche d’une harmonie globale de couleurs, le choix des couleurs qui correspondent à votre état émotionnel du moment, la concentration que cela exige… le côté ludique, créatif, la liberté d’expression… autant de facteurs qui libèreront l’esprit du reste…. Le coloriage devient un outil de développement personnel.

 

Mais il y a plus « professionnel :

Adrian Hill, un l'artiste britannique, découvre en se soignant d'une tuberculose, que dessiner améliore son état et souhaite partager cette expérience en écrivant un livre sur le sujet. Il crée ainsi « l’Art-thérapie". L’ouvrage parait en 1947 en France.

Dans les années trente, Margaret Naumburg et Edith Kramer, fraîchement débarquées aux États-Unis, jettent les bases de l'art-thérapie en Amérique. Une éducatrice et une artiste donneront deux directions différentes pour l'art-thérapie, l'art comme thérapie et l'art comme outil au service d'une psychothérapie.

L'art-thérapie s'applique dans le domaine du soin (psychique et somatique), mais est aussi présente à l'école ou à l'université (pour lever des blocages, faciliter les apprentissages, apaiser des conflits...).

 

La pratique :

Petit Dragon a reçu en cadeau un beau livre de coloriage et a décidé de se détendre en se mettant à l’ouvrage.

Cela n’a que moyennement fonctionné, il faut dire qu’il est déjà trèèèèès relax le Petit Dragon, alors devenir encore plus relax, c’est difficile…..

Xiao Long se demande d’abord, si les concepteurs de ces dessins hyper alambiqués ont essayé de les colorier…. J’ai un doute là-dessus…

D’accord, on vous préconise de ne pas vous acharner à colorier les petites surfaces de couleurs différentes… et on comprend pourquoi ! Certains endroits ne sont pas plus gros que des têtes d’épingles qui auraient fait un séjour chez les « réducteurs de têtes » !

Xiao Long vous déconseille le feutre usagé à grosse tête écrasée !!!! et préconise donc un matériel de « pointe » : crayons de couleurs et méga taille crayon… Et pour les Dragon de mon âge (pourtant pas « vieux dragons »), une super bonne paire de lunettes !!!

Petit problème aussi : le cahier ! Pour être à l’aise, on le tourne et le retourne dans tous les sens  (mieux vaut de pas choisir un 200 pages !)… On pourrait détacher la feuille peut-être… mais pour le faire proprement il faudrait que le papier en question s’y prête et l’impression fait que l’on découpe en général aussi le dessin…

Si on est très fier de son beau dessin, on voudrait l’offrir, mais en général, les feuilles sont imprimées des deux côtés… Frustrant…

Bon, tout ça pour dire qu’il faut être déjà relax AVANT de s’attaquer au boulot….. Et que l’on peut estimer avoir réussi son coup si on est resté « zen » en coloriant et qu’on le reste APRES….

 

Je plaisante (à peine).

Mais Petit Dragon reprendra ses crayons un de ces jours pour poursuivre dans son joli cahier, c’est promis !

 En attendant ... voilà le résultat de ses premiers essais :

 

RELAXATION : … OU PAS ?
RELAXATION : … OU PAS ?
RELAXATION : … OU PAS ?
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Published by Xiao Long - dans MEDITATION RELAXATION
20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 08:51

 

On en parle beaucoup, tout le monde veut le faire et d’ailleurs, tout le monde peut le faire ! « Et qui veut, peut » selon la formule consacrée…. Alors !

 

Cela peut sembler compliqué, mais non, ce n’est qu’une excuse : Il suffit de prendre le temps de se poser et ce, en toute bonne conscience –et c’est peut-être le plus difficile !

Au sens premier, se relaxer, c’est se libérer… libérer ce qui est prisonnier en nous. Se libérer de nos tensions, de nos soucis, de tout ce qui nous stresse, de ce qui nous est imposé et/ou de ce que l’on s’impose soi-même. Car nous savons très bien nous stresser tout seul en multipliant les obligations, les activités, les buts à atteindre…

Pour se détendre, il faut d’abord se libérer de certains automatismes du fonctionnement mental : Bref, comme le dirait un Chinois, calmer le petit singe qui court et bondit partout dans notre tête en lui donnant un abri –au calme-!

PHOTO XIAO LONG

PHOTO XIAO LONG

 

Nous sommes passés maitres dans l’art de sauter d’une pensée à l’autre sans jamais nous arrêter : on voit une banane (rapport direct avec le singe !!!) et on se dit que c’est la dernière qu’il faut aller faire les courses, que ce sera après le travail, qu’on ira à pied, mais que le travail se terminera plus tard aujourd’hui, qu’il y a une réunion avec Machin Chose, qu’on va s’y casser les pieds, qu’on a mal aux pieds dans ces chaussures….. Qu’on ne pourra pas aller à pied… chercher des bananes…. Et encore, ce n’est qu’avec un peu de chance on retrouve son idée de départ ! Ce n’est pas toujours le cas !

On se détend!!!!

 

L’état de relaxation  modifie le fonctionnement du système nerveux. La majorité des personnes qui pratiquent la relaxation remarquent que ses effets réparateurs vont au-delà de la séance elle-même. Certaines douleurs disparaissent, le sommeil s’améliore, on se sent plus efficace physiquement et mentalement, on est plus calme, le rythme cardiaque ralentit, la respiration s’apaise, les organes sont mieux irrigués et on contrôle mieux ses émotions… on apprend à ressentir : lourdeur, chaleur, fraicheur… de certaines parties du corps.

 

La « lourdeur » est l’expression de la détente musculaire. La chaleur, les picotements sont le fait d’une vasodilatation. Le calme, la sensation de sécurité (n’oubliez pas votre Doudou !) ont leur origine dans la mise au repos du système nerveux volontaire.

Il est rare que le corps soit au repos, le tonus musculaire n’est limité que dans certains stades du sommeil (rêves ou sommeil paradoxal) et dans les états de relaxation. Or, la tension musculaire et l’activité cérébrale sont en étroite relation, elles interagissent. Donc, se relaxer, c’est à la fois libérer le corps et libérer l’esprit d’un maximum de tensions, c’est se « déconnecter » un moment de tout ce qui n’est pas soi. Les exercices favorisent l'apparition des « ondes alpha » qui participent à notre équilibre psychique. Pour une fois que des ondes sont positives…

De plus, notre participation consciente au processus fait que l’on mémorise les sensations de bien-être et les images qui y sont liées, on se sent mieux, on s’accepte mieux, on gagne alors en sérénité.

 

Quelques idées d’exercices de relaxation :

 

- Pratiquez les automassages en respirant calmement :
• Les tempes : posez le bout de l’index et du majeur sur les tempes. En exerçant une légère pression, faites de petits cercles d’avant en arrière sans bouger le bout des doigts : c’est la peau qui doit bouger légèrement, dans un sens puis dans l’autre. Sentez au fur et à mesure vos paupières se détendre et aussi votre front. Observez le réchauffement de vos doigts.
• Le plexus : posez la main ouverte sur le plexus, au milieu de votre thorax, en exerçant une légère pression, faites de petits cercles dans le sens des aiguilles d’une montre. Observez comment votre respiration se ralentit et comment votre corps se détend au niveau du diaphragme, des viscères et des poumons.

2. Accordez-vous une séance de relaxation à la maison :

 

Allongez-vous sur le sol ou un plaid, les bras le long du corps et fermez les yeux. Concentrez-vous sur votre respiration.

Portez votre attention sur le talon gauche. Repérez le contact entre votre talon et le sol. Puis, concentrez tout le poids du pied dans ce talon. Il doit vous paraître lourd, très pesant.

Passez ensuite au mollet. Détectez le contact au sol de votre mollet gauche. Votre jambe est très lourde, si lourde qu'elle semble s'enfoncer dans le sol.

Intéressez-vous à votre cuisse gauche. Même chose…

Puis vient le bassin. Concentrez tout le poids du corps sur votre bassin. Vos fesses doivent s'enfoncer complètement dans le sol.

Respirez profondément par le nez. Gonflez d'abord le ventre, puis la poitrine. Puis, expirez très lentement, toujours par le nez. Enfin recommencez les exercices avec la jambe droite.

Portez ensuite votre attention sur votre dos, sur le sacrum. Sentez son "poids" sur le sol et remontez progressivement le long de la colonne vertébrale pour sentir le contact de chaque vertèbre avec le sol.

Vous êtes enfin prêt à détendre votre visage. Relâchez les tensions, relâchez la mâchoire, entrouvrez votre bouche. Décontractez vos joues, votre front...

Puis respirez calmement, lentement, toujours par le nez.

Prenez le temps d’apprécier cet état de relâchement total, où vous ne faites rien et ne pensez à rien d’autre qu’à vous, en toute bonne conscience. Profitez de ce moment de bien-être complet.

3. Pensez « arbre » !

 

À faire debout, discrètement, dans le bus ? Dans la queue du supermarché ? Dans l’ascenseur en panne ? Ou bien plus agréable encore dans votre jardin….

  • Posez bien vos pieds dans le sol, en appuyant un peu comme si vous vouliez faire des empreintes dans du sable.
  • Une fois que vos pieds sont ancrés, imaginez qu'ils sont prolongés par des racines qui s'enfoncent dans le sol. Ces racines vous apportent de la sève, de l'énergie, et vous rattachent solidement à la terre.
  • Ensuite, en profitant de l'énergie qui vous vient de la terre, tenez-vous bien droit, comme le tronc d'un arbre et étirez-vous vers le ciel en imaginant que vos « branches « vont chercher le soleil et l’énergie du ciel pour vous renforcer.
  • Restez ainsi aussi longtemps que vous le désirez, enraciné et doucement étiré à la fois pour reprendre des forces.
  • Prenez le temps à la fin de respirer profondément et de revenir tranquillement à la réalité qui vous entoure!

 

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Published by Xiao Long - dans MEDITATION RELAXATION
12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 13:35
PHOTO XIAO LONG

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L’être humain a le don pour rendre compliquées les choses les plus simples : on va finir par croire qu’il s’ennuie…

Si, comme Xiao Long le Curieux, vous lisez quelques « articles conseils » pour bien méditer et que vous faites la liste des incontournables prérequis à cette pratique, vous verrez qu’il faut :

… s’installer confortablement- de préférence sur un zafu- que l’endroit doit être calme, l’air pur, qu’il ne faut pas manger avant, mais qu’il ne faut pas avoir faim, ni soif, certains même, prudents et expérimentés diront qu’il faut penser à aller aux toilettes avant… Bien sûr, il ne faut pas avoir froid et prévoir de se couvrir, il ne faut pas non plus avoir trop chaud. À l’extérieur, le vent est à éviter (la pluie, n’en parlons pas : il n’existe pas de méditation waterproof !)…

 

Bref, rien que de lire cette liste de conditions sine qua non, il vous passe l’envie de se poser !!!

 

Alors, au-delà des contingences, Xiao Long le Simple vous propose la « méditation du bourdon » pour bien commencer le printemps.

Cela pourrait être un gag et le 1er avril n’est pas encore très loin – mais non ! Méditer peut aussi être un acte simple, facile. Oublions le zafu, la haute montagne et les gongs du temple. Les heureux possesseurs de jardin n’auront pas loin à aller. Pour les autres voir le plan B…

 

Plan A :

Ce matin Petit Dragon sort dans son jardin, il peut sentir les parfums des jacinthes finissantes et des muscaris en pleine floraison. Un beau bourdon, noir et orange passe et se pose sur une fleur de muscari. Petit Dragon s’arrête. La « méditation » commence.

Le simple fait de regarder ce petit insecte, de se rapprocher de la nature, d’être dans le présent, est une forme de méditation.

 

On ne court pas chercher son appareil photo, on se fiche de savoir si c’est un hyménoptère, un coléoptère ou un hélicoptère… on ne craint pas de se faire piquer ! On regarde, on apprécie cet instant, on observe ce petit insecte, petite boule en velours, qui va de fleur en fleur…

Pour quelques instants, il n’y a rien à faire ou à réfléchir, on a besoin de rien. On est juste et on prend conscience de la beauté et la perfection de cette nature qui nous entoure et que l’on oublie trop souvent de regarder.

 

Plan B :

Méditation du bourdon… sans bourdon !

Ça, c’est fort…

 

Le bourdon n’est qu’un prétexte, il est remplaçable ! Il suffit de trouver un morceau de nature, une jardinière sur votre balcon, une mangeoire à oiseaux chez le voisin, un jardin public, un arbre oublié entre deux immeubles… Elle est toujours là, s’adapte à tout, tenace ! Il y a toujours quelque chose à observer qui nous relie à la beauté, à la nature, à la simplicité de l’instant.

Pour cela, il suffit de… s’arrêter, de tourner son esprit vers l’instant présent! On observe simplement ce qui est.

 

Peu importe le moment, peu importe combien de temps.

Ce qui compte c’est de voir, de prendre conscience, de ressentir.

Cette forme de méditation là, on peut la faire chaque jour !

Elle est sans contraintes, sans complications, instantanée.

Et … pour ceux qui avaient « le bourdon », elle vous  pomponne  le moral à neuf illico !

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